« Contrôle des billets ! » « Contrôle des bagages ! » « Contrôle des papiers ! ». Qui n?a jamais été contrôlé au moins une fois ? Un contrôle a pour but de s?informer sur une situation dont on a déjà défini le cadre ou les normes et dont on connaît le résultat recherché ou espéré.
Cependant, lorsqu?il y a contrôle, on pense souvent à une démarche de vérification, avec une connotation négative qui relève plutôt de la suspicion , de la recherche de fraude, d?erreur ou de dysfonctionnement .Or, le contrôle des naissances ou des connaissances, pour le bien des enfants ou des lycéens, ne relèvent pas à priori d?une suspicion et, à l?évidence, il y a tout lieu de se réjouir qu?ils aient lieu. A vrai dire, le contrôle serait donc, le plus souvent, une recherche de la vérité, de l?authenticité ou, lors d?un contrôle d?identité, à savoir « comment on s?appelle ».
Quand l?État exige un poinçon sur tout ce qui est or, argent ou platine, il veut nous garantir une authenticité. Lorsqu?il il y a 5 ans les organisateurs des foires rurales ont signé la charte de la FFRAC et harmoniser leurs règlements intérieurs et les conditions d?admission des exposants sur le champ de foire, c?était pour garantir aux visiteurs et consommateurs que les produits exposés, notamment les produits de notre agriculture, seraient « authentifiés » comme fabriqués en Corse avec des matières premières corses lorsqu?elles existent. Ces produits corses, on les a dit aussi «identitaires ».
Les bénévoles qui ?uvrent toute l?année au sein des Comités d?Organisation des foires ne sont pas des hystériques de l?identitaire. Mais ils sont soucieux de l?authenticité des produits exposés. Et si la FFRAC a signé cette année une convention avec la Chambre d? Agriculture de Corse du Sud pour qu?elle puisse, par ses contrôles auprès des producteurs, garantir aux organisateurs et aux commissions d?agrément en charge de sélectionner les exposants l?origine des produits agricoles proposés, il y a, là encore, tout lieu de se réjouir.(cf. page 18)