La matière grasse dans son ensemble est constituée notamment d'acides gras. Le lait en contient une grande diversité (courts/longs, saturés/insaturés, oméga 3/oméga 6...). Mais la matière grasse du lait n'a pas bonne presse du fait de sa richesse en acide gras saturés. Toutefois ceux-ci ont des fonctions très importantes en nutrition, tout est question d'équilibre.
L'alimentation des animaux a des effets majeurs, qui sont de mieux en mieux connus, sur la qualité des acides gras présents dans les laits. L'objectif de santé humaine pour un « bon profil en acide gras » est d'avoir un lait pas trop riche en acides gras saturés, riche en certains acides gras mono et poly insaturés (notamment les fameux oméga 33) et un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à 51.
L'étude a consisté à suivre 17 fermes, représentatives de différents systèmes d'alimentation en vaches laitières: Ensilage de maïs dominant (1), ensilage de maïs et herbe (2), ensilage de maïs et coproduits (3) et herbe (4). L'herbe est ensuite étudiée sous deux formes: herbe pâturée et herbe conservée (foin & ensilage d'herbe).
L'étude montre que les régimes basés sur l'ensilage et la distribution de concentrés, en diminuant la fibrosité des rations et augmentant la part de particules fines réduit le temps de mastication. Il se produit alors dans la panse des déviations fermentaires et production d'acide gras non souhaités dans le lait. Les profils d'acides gras s'améliorent avec l'augmentation de la part d'herbe dans la ration d'autant plus si elle est pâturée. Ce résultat s'obtient quelle que soit le type d'herbe pâturée. Nos élevages avec une part importante d'alimentation sur parcours et prairies semblent donc bien répondre aux attentes en terme de santé humaine. L'AFFSA écrit d'ailleurs qu'actuellement le rapport w6/w3 est proche de 12 dans notre alimentation, « en raison de l'accroissement de l'élevage intensif depuis les années 50 »... (AFFSA = Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).
L'alimentation des animaux a des effets majeurs, qui sont de mieux en mieux connus, sur la qualité des acides gras présents dans les laits. L'objectif de santé humaine pour un « bon profil en acide gras » est d'avoir un lait pas trop riche en acides gras saturés, riche en certains acides gras mono et poly insaturés (notamment les fameux oméga 33) et un rapport oméga 6/oméga 3 inférieur à 51.
L'étude a consisté à suivre 17 fermes, représentatives de différents systèmes d'alimentation en vaches laitières: Ensilage de maïs dominant (1), ensilage de maïs et herbe (2), ensilage de maïs et coproduits (3) et herbe (4). L'herbe est ensuite étudiée sous deux formes: herbe pâturée et herbe conservée (foin & ensilage d'herbe).
L'étude montre que les régimes basés sur l'ensilage et la distribution de concentrés, en diminuant la fibrosité des rations et augmentant la part de particules fines réduit le temps de mastication. Il se produit alors dans la panse des déviations fermentaires et production d'acide gras non souhaités dans le lait. Les profils d'acides gras s'améliorent avec l'augmentation de la part d'herbe dans la ration d'autant plus si elle est pâturée. Ce résultat s'obtient quelle que soit le type d'herbe pâturée. Nos élevages avec une part importante d'alimentation sur parcours et prairies semblent donc bien répondre aux attentes en terme de santé humaine. L'AFFSA écrit d'ailleurs qu'actuellement le rapport w6/w3 est proche de 12 dans notre alimentation, « en raison de l'accroissement de l'élevage intensif depuis les années 50 »... (AFFSA = Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).